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Il y a maintenant 80 ans jour pour jour, les forces soviétiques faisaient leur entrée dans le camp de prisonniers allemand d’Auschwitz Birkenau en Pologne. Les Allemands, dans une dynamique de retrait depuis plus d’une année, abandonnaient peu à peu les territoires qu’ils avaient conquis au début de la guerre. Les forces des Alliés découvraient les ravages laissés par l’occupation du troisième Reich un peu partout à travers l’Europe.
C’est notamment le cas pour Auschwitz qui servit de camp d’extermination des ennemis du Reich, notamment les juifs, les premières victimes du régime d’Adolph Hitler. C’est avec la libération de ces camps que les Alliés ont compris l’amplitude les traitements inhumains que les Allemands réservaient à leurs prisonniers. Les personnes en forme étaient réduites en esclavage pour contribuer à l’effort de guerre en fabricant du matériel pour l’armée allemande. Les femmes, les enfants et les vieillards ont souvent été réduits à des victimes de la triste solution finale du Reich qui voulait éradiquer le judaïsme de la planète que ce soit par balle ou par les tristement célèbres chambres à gaz. Cette entreprise d’extermination menée par les nazis coûta la vie à près de 6 millions de juifs. C’était en bref, la découverte de la notion du crime contre l’humanité telle qu’on la connaît dans l’histoire moderne.
La découverte de ces actions aura chamboulé la façon de faire de la politique à l’internationale dans l’après-guerre avec une refonte complète du droit international avec la création de l’Organisation des Nations Unies et des entités comme la Cour Pénale internationale et des conversations garantissant des droits à l’humanité. Toutefois, cela n’a pas empêché des abus de ces droits par les mêmes puissances qui furent horrifiées par la découverte des atrocités par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale. On peut penser aux Soviétiques qui ont bafoué les droits de plusieurs peuples d’Europe de l’Est comme les Polonais et les Bulgares ou aux Américains lors de leurs interventions au Vietnam qui ont commis des abus atroces envers les populations locales.
80 ans plus tard, il reste peu de témoins des évènements de la Seconde Guerre mondiale que ce soit une poignée de vétérans centenaire et il reste encore moins de survivants de l’Holocauste perpétré envers les juifs. Il est alors dans notre devoir de s’assurer que ces évènements sombres de notre histoire ne soient pas oubliés par respect pour les gens ayant vécu le conflit armé le plus meurtrier connu dans l’histoire de l’humanité.
Je vous laisse sur cette citation de l’auteur George Santayana :
« Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter »

Image: l’Humanité